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Stress au travail

  • Photo du rédacteur: Marguerite Navarre
    Marguerite Navarre
  • 8 avr. 2019
  • 3 min de lecture

On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Et face à cette gestion, nous sommes tous différents !!


Il n’y a scientifiquement ni bon, ni mauvais stress mais un phénomène d’adaptation du corps rendu nécessaire par l’environnement. Il faut en revanche différencier « stress aigu » et« stress chronique » qui ont des effets distincts sur la santé. L’état de stress aigu correspond aux réactions de notre organisme quand nous faisons face à une menace ou un enjeu ponctuel (changement de poste, situation inattendue, surcharge ponctuelle de travail…).

Quand la situation prend fin, les symptômes de stress s’arrêtent peu après. L’état de stress chronique est une réponse de notre corps à une situation de stress qui s’installe dans la durée : tous les jours au travail, nous avons ainsi l’impression que ce que l’on nous demande dans le cadre professionnel excède nos capacités.

Mécanismes physiologiques du stress : alarme, résistance, épuisement :

L’alarme : l’organisme se prépare au combat ou à la fuite Dès sa confrontation à une situation évaluée comme stressante, l'organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (hormones produites par la glande médullo-surrénale, dont l’adrénaline). Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle… Ces modifications ont pour but de préparer l'organisme à réagir en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités. Si la situation persiste, l’organisme entre en phase de résistance Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées (par la glande corticosurrénale). Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose. L’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessite la réponse à la situation stressante. La sécrétion des glucocorticoïdes est auto régulée : des récepteurs du système nerveux central détectent les quantités libérées dans le sang et adaptent leur production. Si la situation stressante se prolonge ou s'intensifie, l’organisme entre en phase d’épuisement Dans cette situation, les capacités de l’organisme sont débordées. L’autorégulation des glucocorticoïdes devient inefficiente. L'organisme est submergé d'hormones activatrices qui, si les tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, peuvent devenir délétères pour la santé.


Symptômes dus à un état de stress chronique : Symptômes physiques: douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, problème cutanés, etc.), inflammations, troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles, épuisement...

Symptômes émotionnels: sensibilité et nervosité accrues, colères, crises de larmes, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être, malaises, vertiges...

Symptômes intellectuels: perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions, mauvaise estime de soi…

Ces symptômes ont des répercussions sur les comportements : recours à des produits calmants ou excitants (café, tabac, alcool, somnifères, anxiolytiques, stupéfiants,...), repli sur soi, difficultés à coopérer, diminution des activités sociales, agressivité...


Pathologies associées au stress chronique : Si la situation de stress se prolonge encore, les symptômes s'installent ou s'aggravent, entraînant des altérations de la santé qui peuvent devenir irréversibles Syndrome métabolique : Il associe hypertension artérielle, obésité abdominale, résistance à l’insuline et perturbations du métabolisme des lipides sanguins (cholestérol, triglycérides…), les maladies inflammatoires chroniques, l'affaiblissement du système immunitaire.... Maladies cardiovasculaires: le syndrome métabolique constitue un facteur de risque pour le système cardiovasculaire. Les salariés exerçant une activité professionnelle sans grande marge de manœuvre ou avec une forte exigence de productivité sont plus fréquemment exposés à ces pathologies.

Troubles musculo-squelettiques(TMS) : les troubles musculo-squelettiques des membres supérieurs et du dos sont de plus en plus souvent rapportés à une combinaison de risques : sollicitations biomécaniques liées à des mouvements répétitifs, aux efforts physiques, aux postures inconfortables, aux tensions nerveuses Dépression et anxiété : la dépression est plus fréquente quand le travail associe une forte exigence psychologique à des faibles marges de manœuvre et à un manque de soutien social (absence d’aide de la part des collègues ou de la hiérarchie). Les troubles anxieux sont également plus fréquents en cas de situations stressantes prolongées. Il arrive parfois que des dépressions sévères évoluent vers des tendances suicidaires. Autres conséquences sur la santé : les situations de travail stressantes peuvent augmenter le risque d’accident du travail ou de trajet et seraient impliquées dans l’apparition ou l’aggravation de troubles hormonaux, de troubles de la fertilité et de certaines pathologies de la grossesse (prématurité).


Les solutions existent et doivent être adaptées à chaque cas.

En cela, la naturopathie recherchera les causes de ce déséquilibre et apportera les réponses simples et rapides, les plus adaptées à mettre en place : prise de conscience, organisation, hygiène de vie, techniques simples de respirations, de lâcher prise, de méditation. L'utilisation de plantes et compléments naturels...et autres techniques de médecine douce.



Objectif : bien vivre son stress au travail et faire une force !




 
 
 

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