top of page

L'hypertension

  • Photo du rédacteur: Marguerite Navarre
    Marguerite Navarre
  • 9 sept. 2019
  • 7 min de lecture

L’hypertension artérielle (HTA) correspond à une augmentation anormale de la pression du sang sur la paroi des artères : aucune cause connue n'explique son apparition, mais elle est favorisée par des facteurs de risque.

L’hygiène de vie comporte des éléments susceptibles de faire augmenter la valeur de la tension artérielle :

-Une alimentation riche en sel, viandes fortes et pauvre en fruits et légumes.

-Le tabac, l'alcool

-Un taux élevé de mauvais cholestérol et un taux faible de bon cholestérol.

-Une vie stressante.

-L’âge: risque d'hypertension artérielle atteint 40% des personnes à 65 ans et 90 % à 85 ans -L’origine ethnique : les Antillais et les personnes originaires du sud de l’Asie sont plus susceptibles de la développer

-Les antécédents familiaux


Beaucoup plus rarement (10 % des cas environ), l'HTA est « secondaire » à :

-une maladie des reins ou des glandes surrénales,

-une prise de certains médicaments (corticoïdes, antidépresseurs, anti-inflammatoires non stéroïdiens, vasoconstricteurs nasaux d'utilisation prolongée, œstrogènes ...),

-la consommation de toxiques (cannabis).


Dans un premier temps, il parait important de définir d'où vient cette hypertension et de traiter sa cause en urgence : celle ci apparaît lorsque le corps ne peu plus travailler et s'auto-réguler normalement ! Les problèmes cardio-vasculaires nécessitent une attention particulière : un petit tour chez un spécialiste s'impose ! L'alimentation et l'hygiène de vie sont donc de grands responsables de ce trouble. Le stress, les angoisses et l'incapacité à les gérer, sont des éléments trop fréquemment rencontrés chez les hypertendus !!


L'alimentation : Si l’excès de sel à lui seul ne paraît pas être le facteur déclenchant de l’hypertension artérielle, toutes les études tendent à démontrer qu’il est responsable de son aggravation. Mais 80 % du sel ingéré ne proviendrait pas de notre salière mais essentiellement du chlorure de sodium ajouté aux aliments par les industriels de l’agroalimentaire pour en améliorer le goût ou des conservateurs à base de sodium – type sorbate de sodium (E 201), nitrite et nitrate de sodium (E 250) –, dont regorgent les plats tout prêts à consommer.

Il est donc fortement recommandé d’éviter systématiquement les aliments cuisinés en conserve, certaines eaux pétillantes, les produits alimentaires prêts à l’emploi, les condiments, les marinades, les viandes fumées et séchées. Et de vous remettre aux fourneaux. Mais il ne s’agit pas de cuisiner n’importe quoi. Certains aliments feront grimper en flèche votre tension, tandis que d’autres la réguleront.


Manger plus de fruits, de légumes et de produits céréaliers à grains entiers, les noix, le poisson, la volaille et d’éviter parallèlement les produits laitiers et les viandes rouges, gibiers, charcuteries est aussi efficace que le fait de prendre un médicament anti-hypertensif. Plusieurs autres études ont tenté de déterminer les composants alimentaires auxquels serait dû l’effet hypotenseur des régimes végétariens. Elles en ont déduit, preuves à l’appui, que l’absence de viande et de protéines ainsi qu’un apport élevé en fibres alimentaires, acides gras poly-insaturés, protéines végétales, potassium, calcium et magnésium en seraient les principaux responsables.


Des oméga 3 et des fibres : Chez les personnes hypertendues, un important apport d’oméga 3 montre des résultats bénéfiques. Attention cependant, il ne s’agit pas de se gaver de poisson gras, car étant donné la concentration en sel du poisson, ce serait réduire à néant les bienfaits d’un régime hyposodé.

La solution ? Des compléments alimentaires à base d’huiles de poisson. Et des huiles de germe de blé, d’olive, de colza et de périlla.

Aussi, sachez qu’une alimentation riche en fibres permet de réduire significativement la pression artérielle. Alors abusez des céréales complètes, des légumineuses et des graines oléagineuses.


Les plantes : Les plantes qui rajeunissent vos artères


L’ail vieilli… rajeunit Remède connu depuis des siècles, l’ail n’a toujours pas pris une ride. Et pour cause, Allium sativum assainit le sang à merveille. Il a en outre un effet antibactérien, anti- inflammatoire et antioxydant apprécié par tous les profils. Toutes les formes d’ail sont actives : frais dans la cuisine, le suc, l’extrait d’ail vieilli ou l’huile essentielle. Sur la santé cardiovasculaire en particulier, l’ail agit sur tous les paramètres qui nous importent • baisse de la cholestérolémie ; • inhibition de l’agrégation plaquettaire ; • contribue à une bonne élasticité des artères chez les sujets âgés Selon une étude menée sur des hommes à risque, l’ail réduirait le risque d’accident coronarien de 26 %21. Notons que les effets constatés lors de ces études sont généralement obtenus avec l’équivalent de 2 à 5 g d’ail frais par jour pris durant plusieurs mois. Pour obtenir un effet significatif, mieux vaut donc se tourner vers les extrait sec ou frais, souvent proposés sous forme de gélules. Dans ce cas, consommer environ 300 mg par jour. Sans l’avis d’un spécialiste, je vous recommande de limiter la prise des formes concentrées à 1 à 3 mois. Le reste du temps, mieux vaut préférer l’ail sous sa forme naturelle, dans l’alimentation. Il apportera déjà énormément de bienfaits.

L’ail ( en trop grande quantité) peut interagir avec les traitements anticoagulants

L’aubépine, de la douceur pour votre cœur : Les feuilles et les fleurs de l’aubépine sont riches en flavonoïdes et enroanthocyanidines qui sont de puissants antioxydants. Crataegus oxyacantha, son autre nom, améliore la contractilité du cœur, sa puissance de travail, mais aussi régule son rythme. Nombreux sont ses effets qui interviennent en amont des troubles cardiovasculaires : effet antistress, effet antihypertenseur, intérêt sur l’inflammation… L’aubépine peut diminuer légèrement l’hypercholestérolémie, mais il s’agit là d’une propriété plus secondaire. Fait important à savoir, cette plante du cœur prend un peu de temps avant d’agir. Ses effets s’installeront lentement mais durablement si vous suivez une cure régulière suffisamment longue d’au minimum 2 mois. On peut la consommer sous forme d’infusion (sommité ou fleur). D’ autres galéniques sont également disponibles comme l’extrait fluide, les gélules de plante brute ou d’extrait sec, ou encore la gemmothérapie qui utilise les bourgeons et jeunes pousses. Ces derniers contiennent les propriétés des différentes parties de l’aubépine, avec un effet subtil mais tout aussi intéressant. Aucune interaction ou contre indication pour cette plante

L’olivier, l’allié incontesté Si l’usage de l’huile d’olive est devenu une évidence pour la santé du cœur, ses autres parties ont leur place pour accompagner les troubles cardiovasculaires. Parlons des jeunes pousses et des feuilles. Les feuilles Les feuilles de l’olivier sont indiquées en complément de l’approche conventionnelle en cas d’hypertension, d’angine de poitrine et d’insuffisance cardiaque. En 2015, un groupe de chercheurs a passé en revue 38 études publiées entre 2000 et 2014. Toutes confirmaient l’intérêt de la feuille d’olivier en tant que coronaro-dilatateur, antioxydant, anti-hypertenseur, hypoglycémiant, hypo-cholestérolémiant et anti-inflammatoire. 500 mg d’un extrait standardisé de feuilles pris deux fois par jour aurait une efficacité comparable au Captopril, un médicament spécifique de l’hypertension La feuille d’olivier est aussi tonique pour le cœur, elle augmente le débit sanguin au niveau des coronaires et régule l’arythmie cardiaque

Vous pouvez la consommer de différentes manières, par exemple : en infusion : son action est modérée sous cette forme. Elle est intéressante en cas d’hypertension légère et en prévention des troubles cardiovasculaires. Placez environ 30 g dans un litre d’eau froide. Portez à ébullition à feu doux puis infusez 15 minutes. Buvez dans la journée

en poudre (généralement conditionnée en gélules) : consommez entre 500 et 1500 mg par jour de poudre totum répartis en 2 ou 3 fois avant les repas. Pour les extraits standardisés titrés en oleuropéine, fiez-vous à la posologie du fabricant. La jeune pousse La jeune pousse d’olivier proposée en gemmothérapie contient tout le potentiel de l’arbre en devenir. Elle est macérée dans un mélange eau/alcool/glycérine et présente des effets semblables à la feuille avec l’avantage d’agir en douceur. Deux solutions s’offrent à vous : • le macérat glycériné 1D qu’il faudra consommer à raison de 50 gouttes trois fois par jour ; • le macérat mère ou concentré qu’il faudra prendre à raison de 15 gouttes par jour.

Aucune interaction ou contre indication pour cette plante


Mais aussi : La piloselle, l’ orthosiphon ou le fucus vésiculeux en teinture mère (50 gouttes deux à trois fois par jour) sont des plantes diurétiques qui peuvent aider à faire baisser la tension. La valériane, la passiflore, la camomille, ou l’aubépine en teinture mère (50 gouttes deux à trois fois par jour) sont des plantes relaxantes recommandées en cas d’hypertension artérielle liée à un stress et régulation du sommeil. Les huiles essentielles : Les huiles essentielles sont également intéressantes : HE citron, lavande, marjolaine, ylang-ylang, à raison 2 gouttes du mélange deux fois par jour ou/et HE lavande, 2 gouttes matin et soir en applications locales.


Les complexes : Il existe aussi des complexes intéressants contre l’hypertension artérielle en vente en pharmacie comme Oliviase, Artérase, Sclérodrainol, Uranium composé, Kalium iodatum complexe


Les oligoéléments : Ils assurent un traitement de fond remarquable. Il y a trois oligoéléments principaux qu’il faut connaître en cas d’hypertension : manganèse, manganèse-cobalt et cobalt, à raison d’une ampoule le matin à jeun, en alternant ces trois produits.


L'acupuncture : La médecine chinoise et l'ensemble de ses techniques donnent de superbes résultats sur ces pathologies


La gestion du stress : la sophrologie et la méditation, le yoga et l'acupuncture La gestion du stress et des émotions est essentielle dans le traitement de l'hypertension. Tout d'abord, il s'agit de définir quelle est la source de stress qui fait tant monter la tension, " qu'est ce qui me met dans un tel état de tension ! " - Éliminer ce stress, ou apprendre à le gérer : Il n'est pas simple de se mettre à la méditation ou au yoga du jour au lendemain.

La sophrologie est une bon début, très agréable à pratiquer avec l'aide d'un praticien et donne d'excellents résultats !

La méditation serait capable de faire baisser la tension artérielle systolique (le premier chiffre) de 4,7 mmHg et la tension artérielle diastolique (le deuxième chiffre), de 3,2 mmHg. Un résultat dont beaucoup de médicaments antihypertenseurs aimeraient s’enorgueillir ! Ces techniques permettent de canaliser et dompter ces états émotionnels trop envahissants et devenus ingérables.

L'activité physique, basée sur l'endurance et pratiquée de façon régulière (tous les jours ou au moins 3 fois par semaines) longues marches, natation, vélo... et de préférence en pleine nature ! Ces activités seront plus bénéfiques qu'une heure par semaine de sport intense en salle...


L’homéopathie : Aujourd’hui, les hypertendus peuvent vivre avec les états pathologiques liés à l’hypertension jusqu’ à un âge très avancé grâce aux médicaments. Néanmoins, les traitements qu’ils doivent suivre pour atténuer les effets de ces pathologies sont souvent très lourds, surtout pour les cas de certaines maladies graves. Depuis quelques années, l’homéopathie vient à la rescousse des personnes souffrant de l’hypertension.

Marguerite NAVARRE : Naturopathie et Nutrition

Mes sources : CNFDI Naturopathie - Magazine Solutions Naturopathie dossier spécial : maladies cardio-vasculaires - Sites internet : ameli.fr/doctossimo.fr/ la santé dans l'assiette.com/homéopathie.com

 
 
 

Commentaires


bottom of page